Road Show TheFork : 5ème étape à Strasbourg !
Le 2 novembre, TheFork a organisé, en partenariat avec la région Grand Est, sa 5ème escale. Un cocktail-débat où l’UMIH 67, Strasbourg Events, des professionnels et des restaurateurs strasbourgeois se sont retrouvés sur le thème de la digitalisation en restauration.
Et de 5 ! TheFork tient le rythme de son « Road Show » avec une cinquième étape à Strasbourg (67), organisée en partenariat avec la région Grand Est. « Strasbourg est la 5ème ville au niveau national la plus importante en termes de restaurant référencés », précise Adrien Auvray, sales manager TheFork. Un dynamisme sur lequel surfe la région, ayant lancée en juillet dernier, une plateforme Explore Grand Est (www.explore-grandest.com) valorisant tous les acteurs et de tous secteurs d’activités (œnotourisme, bien-être...). « Nous voulons d’ailleurs nouer un partenariat avec TheFork pour développer les restaurants. Notre stratégie : miser sur de la production de contenu au service de l’offre. Le digital est un canal de vente supplémentaire », indique Nicolas François, responsable opérationnel d’Explore Grand Est. Et pour cause : 88 % des gens vont sur Internet. 80% trouvent que le digital est aussi important que le bouche-à-oreille. Quant aux réservations, « 50% se font en dehors des horaires d’ouverture des restaurants, dit Gary Cognon, manager account management TheFork. Il faut leur faire comprendre que s’ouvrir aux outils digitaux est une vraie valeur ajoutée. Ça donne accès à une autre source de revenus. » Avoir accès à des plateformes de réservation permet de faciliter son quotidien, soulager le travail de ses équipes pour d’autres tâches. Cette digitalisation a aussi l’avantage de créer son cardex clients, le fonds de commerce virtuel d’un établissement....
Parmi les autres sujets relevés par les professionnels présents : le locavorisme et la saisonnalité. Des notions qui ont une importance pour les clients, et un sens pour les professionnels. Élise Baron, cofondatrice du label écoresponsable FiG, l’a d’ailleurs souligné :
L’écoresponsabilité doit rentrer dans une démarche globale du restaurant : respecter les saisons, les circuits-courts pour limiter le bas carbone, lutter contre le gaspillage alimentaire... »
Un sujet partagé à demi-teinte par Jacques Chomentowski, président délégué UMIH 67, carselon lui, « l’approvisionnement local est compliqué à mettre en place pour tous les restaurateurs. » Dans la salle, Grégoire Ambroselli, cofondateur de Choco, rebondit : « Oui, ça peut être une tâche chronophage ! Justement, Choco facilite la prise de commande entre restaurateurs et fournisseurs. Nous avons 4000 restaurateurs référencés, dont une centaine dans la région. Avec cette appli, les professionnels peuvent gagner de 4 à 5 heures par semaine. » La marque « Savourez l'Alsace – Produit du Terroir », gérée par Alsace Qualité pour le collectif, fait partie des bonnes initiatives de la région pour valoriser le patrimoine culinaire local. Dans ce même axe de l’écoresponsabilité en restauration, Joséphine Copigneaux, directrice marketing Werner & Metz, souligne que cela ne touche pas uniquement l’assiette, mais aussi, par exemple, l’hygiène ! « Quand on parlait d’hygiène responsable à la restauration commerciale il y a 4-5 ans, il n’y avait pas de réaction. Ça a évolué avec la période Covid-19 avec une vraie prise de conscience et une accélération ! », explique-t-elle. Jacques Chomentowski confirme, et insiste sur ce point : « Un fournisseur ne doit pas être uniquement un fournisseur, mais aussi un vendeurconseil ! »
Avoir du Yield positif et former à cette pratique
Autre question dans l’assemblée : doit-on faire de la promotion ? « 50% des réservations sur internet se font sans promotion. Il est donc facile d’avoir des réservations à ‘taux plein’ sur un portail comme le nôtre ! », dit Gary Cognon. Nous ne sommes pas obligés d’en faire, c’est un levier seulement si le professionnel est en souffrance. Jacques Chomentowski n’est pas d’accord : « Quand j’entends le mot ‘souffrance’, je dis non ! La promotion n’est pas une solution quand on va mal. Prendre des clients avec une moindre marge, on va encore plus mal. Il faut faire du Yield, quand on sait faire du Yield... Pourquoi ne pas avoir de formation pour les professionnels ? La CCI l’avait d’ailleurs fait. Une grande partie ne sait hélas pas faire de Yield... » Et Gary Cognon de répondre : « Optimiser son revenu s’apprend, tout à fait, une équipe intégrée chez TheFork conseille d’ailleurs les restaurateurs. C’est « la next step » de la digitalisation. » Quant à Stanislas Leblanc, responsable réseaux chez TheFork, il précise que ces échanges sont déjà en pourparlers avec les organisations professionnelles : « Le yield est évoqué à la baisse, mais il peut aussi être à la hausse ! Les échanges que l’on a ce jour vont permettre de nourrir ces discussions ! Les étapes du Road Show sont là pour répondre aux questions des professionnels sur le terrain, surtout en cette période Covid, et de nous alimenter pour faire avancer la profession ! Parmi les autres axes pour développer le chiffre d’affaire de son restaurant : les cartes cadeaux !" « Une vraie évolution, selon Emmanuel Geraud, directeur ventes central TheFork. 5 000 restaurants ont déjà rejoint TheFork Pay. Près de 20 000 cartes cadeaux ont été vendues en décembre 2020, c’est un levier pour booster son revenu. » Une carte cadeau numérique qui est dans l’ère du temps, et encore plus avec les fêtes de fin d’année qui arrivent... une période ô combien importante pour les restaurateurs.
TheFork, c’est : -
+ de 60 000 restaurants
- 12 pays
- 20 millions d’avis
- 20 millions de visites par mois
- 30 millions de téléchargements